Article publié sur LinkedIn : La métaphore dans l’accompagnement

Il est coutume, dans les métiers de l’accompagnement, d’entendre que notre meilleur outil, c’est nous-même. C’est pour cette raison que les professionnels de l’accompagnement, dont nous faisons partie, sont invités à faire un travail approfondi sur eux-mêmes. Travailler sur soi-même, ou plutôt travailler avec soi-même. Soi-même devenant une véritable matière sur laquelle l’accompagné peut s’appuyer.  Travailler avec soi-même, c’est d’abord cognitif ou intellectuel, et ce dès le plus jeune âge, dans le sens d’élargir ses connaissances, d’apprendre à mieux se connaitre et mieux connaitre l’autre. Il y a également une dimension émotionnelle : laisser de la place pour vivre ses émotions, mieux s’accepter, être dans l’ici et maintenant, interroger ses croyances.  Travailler avec nous-même, c’est aussi laisser fonctionner  notre imaginaire, notre part de créativité, laisser venir des images. C’est dépasser certaines croyances qui nous limitent pour enfin ETRE nous-même  Pas toujours facile de travailler seul ? Quelques outils peuvent nous y aider, nous vous proposons de réfléchir aux outils métaphoriques.  Avant d’aller explorer ensemble ce que sont les outils métaphoriques, qu’est-ce que la métaphore ?  Étymologiquement, le mot métaphore vient du latin « metaphora » qui signifie « transposition », lui-même du grec « metaphora, metapherein », au sens propre « transporter ». Il se définit comme « l’emploi d’un terme concret pour exprimer une notion abstraite par substitution analogique, sans qu’il y ait d’élément introduisant  formellement une comparaison ». Source : Le Larousse en ligne.  La notion d’accompagnement est elle-même associée à la notion de transport : aller avec l’autre, là où il a choisi, ou bien là où il peut aller.  Ce n’est pas nous, les accompagnants qui choisissons la destination, c’est l’accompagné qui la choisit. Quand nous parlons de travailler sur ou avec soi, c’est un voyage avec soi-même dont il s’agit, nous sommes alors notre propre accompagnant.   La métaphore devient alors elle-même un moyen de transport un moyen d’accompagner l’autre ou de voyager seul.   Quels sont les outils métaphoriques ?  Le langage, ou plus précisément les figures de style dans le langage, notre capacité à nous exprimer, raconter des histoires et faire des liens, est notre premier outil métaphorique. Pas toujours aisé.   D’autres supports peuvent nous aider. Les thérapeutes connaissent bien l’utilisation de la photo ou de l’objet, et l’utilisent depuis longtemps. Freud utilisait la métaphore ferroviaire pour illustrer le chemin du temps que dure la cure thérapeutique.   En tant que coachs professionnels, nous utilisons toutes les deux, à titre personnel ou dans nos accompagnements, différentes cartes, photos ou objets, et ce depuis plusieurs années. D’ailleurs, nous y voyons également un intérêt pour d’autres secteurs de l’accompagnement : l’enseignement et la formation, la santé, l’action sociale, l’insertion, le retour à l’emploi, la création d’entreprise ou le développement personnel, entre autres.   Photos, LEGO©, PLAYMOBIL©, cubes en bois, personnages de bandes dessinées… tout objet peut servir de support à la métaphore.  Ces supports métaphoriques facilitent une autre forme d’expression, plus en profondeur et plus authentique. Ils permettent l’exploration de nouveaux espaces, les prises de consciences préalables aux changements.   Concrètement, que se passe-t-il ?  Les neurosciences nous apprennent aujourd’hui que « notre cerveau est un système dynamique non linéaire », dont toutes les zones ne sont pas sollicitées de la même manière, comme nous l’explique l’article du site « matière et révolution » (http://www.matierevolution.org/spip.php?article1900).  Les connections neuronales fonctionnent par stimulation : plus il y a de stimulations et plus il y a de connections. Plus il y a de connections, plus il y a de liens et d’idées. L’objet métaphorique est un support à l’analogie, qui va permettre à notre cerveau de faire de nouvelles connections et de nouveaux liens, d’éclairer des zones aveugles ou des angles morts, et va ainsi permettre l’ouverture de nouveaux espaces de transformation.  Peut-être en utilisez-vous d’autres pour vous-même ou dans vos accompagnements ? Nous vous invitons à réagir sur ce post et partager les outils métaphoriques que vous aimez, et que vous trouvez efficaces et puissants.  Si vous souhaitez aller plus loin, nous vous proposons une journée le 20 octobre2016 à Toulouse : « L’art de la métaphore dans l’accompagnement des personnes et des équipes ». N’hésitez pas à nous contacter.

Pour lire l’article sur le site LinkedIn cliquez ici 

Mathilde Laloë & Béatrice Melin

Mathilde Laloë / 06-33-85-21-07 / https://www.acheterviagrafr24.com/viagra-pharmacie/ www.hirondelleconsulting.com/index.php/actualites

Béatrice Melin  / 06-12-05-75-08 /

En illustration de cet article, photographie d’une carte Points Of You – The achat sildenafil pfizer online Coaching Game™ maintenant disponible en français !

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  • Atelier « L’art de la métaphore dans l’accompagnement des personnes et des équipes »

Atelier co-animé par Béatrice Melin et Mathilde Laloë

Date cialis ou viagra : jeudi 20 octobre 2016 de 9 heures à 17 heures

Lieu : Les Imaginations Fertiles à Toulouse

Renseignements et inscriptions 06.33.85.21.07

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Groupe de supervision pour sophrologues 2016

C’est nouveau dans la région !

Voici

ce que dit Richard ESPOSITO à propos de la supervision pour les sophrologues dans l’ouvrage qu’il a dirigé « Lexique des concepts techniques et champs d’application » paru https://www.acheterviagrafr24.com/prix-du-viagra/ aux Editions Elsevier Masson

« « Pour être sophrologue, il ne suffit pas de connaitre les différentes techniques, il faut en plus une réelle qualité d’être. Le sophrologue doit s’entraîner régulièrement avec les techniques qu’il propose aux sophronisants, afin d’améliorer constamment sa réalité objective. Il doit avoir effectué un travail sur lui-même pour être le plus au clair possible avec le contre-transfert. Il doit également se faire régulièrement superviser, autant dans sa pratique que dans sa relation à l’autre, afin d’être toujours plus juste dans ses propositions de travail et dans sa dynamique relationnelle. »

Notre groupe de supervision pour sophrologues démarre à Nîmes début octobre 2016.

Il est co-animé par Sophie RABITO, Sophrologue à Nimes et Béatrice MELIN, Superviseur.

Nous lançons un groupe  de 4 sessions

qui démarre le 4 octobre 2016 à Nîmes.

les autres dates sont  : 8 novembre, 13 décembre et 17 janvier 2017, un engagement est demandé sur les quatre dates.

Pour télécharger notre flyer et connaitre les conditions d’inscription, acheter cialis livraison express cliquez sur ce lien :

Flyer supervision

Sophie RABITO : 06 63 33 52 48

Béatrice MELIN : 06 12 05 75 08

 

C’est nouveau : La supervision inter-métiers

Qu’est-ce qu’un espace de supervision inter-métiers ?

Définition :

« Le superviseur soutient le praticien dans sa pratique, lui permet par son écoute et son questionnement, d’exprimer ses ressentis, de repenser le cadre de sa pratique, de questionner les présupposés théoriques de son activité, et de s’engager dans un mouvement réflexif »  extrait de l’ouvrage « le grand livre de la supervision » 

Reine-Marie Halbout

Un peu d’historique :

La notion de la supervision n’est pas nouvelle, elle fait partie de l’éthique des thérapeutes depuis déjà longtemps. (le milieu de la psychanalyse rend obligatoire dès 1925 l’analyse de contrôle)

Etre supervisé, pour d’autres métiers que le coaching et la thérapie, est encore très novateur.

Ce que la https://www.acheterviagrafr24.com/generique-viagra/ supervision apporte

Témoignages :

« Au début je ne voyais pas l’intérêt… je me suis inscrite à la supervision par déontologie. C’est en pratiquant la supervision que j’ai vu que ça pouvait aller plus loin. Petit à petit j’ai exploré d’autres espaces de supervision parce que j’ai compris que ça me permettait de grandir, mieux me connaitre et mieux m’accepter, mieux accepter l’autre, et donc de progresser dans ma pratique » Béatrice Melin

« Je me suis inscrite à un groupe de supervision la première fois « pour faire comme les autres »…Je trouvais que c’était coûteux et chronophage. J’ai compris l’intérêt en pratiquant. Aujourd’hui pour moi c’est une formation continue, un espace sécurisé et sécurisant où je me rencontre et où je rencontre l’autre, les autres, où je peux aborder mes questionnements, mes doutes, bénéficier du retour du

superviseur et du groupe et progresser sans crainte dans ma pratique, dépasser mes propres limites » Michèle Avaro

« Travaillant dans l’Éducation Nationale, je connaissais le principe de  la supervision individuelle. Mais depuis que je participe à un groupe de supervision interprofessionnelle…je m’enrichis à chaque séance de l’avis des membres du groupe avec toute la richesse de leur diversité.  Ce travail commun et la pratique des nombreux conseils m’ont permis de modifier en profondeur ma relation à mes collègues et mes élèves. Et à ma grande surprise… toute l’équipe a évolué avec moi et nos relations professionnelles ont gagné en efficacité et en qualité.  Je prends plaisir là où je n’étais pas forcément à l’aise. .. et je suis accompagnée dans mes projets à moyen terme. Le co-développement utilisé comme outil de supervision permet une pratique concrète de la bienveillance et du parler vrai… En bref… que du bonheur! » Isabelle C.

La Supervision est un espace de formation continue important pour le praticien. Un sportif continue à s’entrainer quel que soit son niveau et sa discipline, le musicien fait ses gammes tous les jours même s’il est un grand virtuose.

La supervision inter-métiers  est un espace de travail sécurisé et confidentiel qui permet de prendre du recul en présence d’un superviseur qui exerce un métier différent et complémentaire, qui a un regard extérieur, cette personne étant expérimentée, formée, et elle-même supervisée.

Un travail en profondeur en supervision se fait sur la durée, l’engagement demandé est d’une durée minimum d’un an renouvelable. Chaque superviseur a son propre angle d’attaque (la relation, la blessure, la systémique, les outils…) et il est bon, au bout d’un certain temps, d’envisager de changer de superviseur.

Cela permet également « d’apprendre » à partager ses « cas », (c’est à dire les situations vécues sur le terrain), avec le superviseur http://www.cialisgeneriquefr24.com/acheter-cialis-livraison-express/ et le groupe avec qui petit à petit la relation de

confiance se construit grâce à cet espace sécurisé offert par la supervision. Il devient plus facile de se livrer, de livrer ses doutes et ses failles…
Ce qui est essentiel, c’est que le praticien puisse disposer d’un espace professionnel pour porter un regard distancié sur sa propre pratique

 

Notre ambition :

  • Faire connaitre la supervision
  • Ouvrir le même espace de supervision à plusieurs métiers
  • La rendre accessible grâce à une grille de tarifs adaptée à chaque situation professionnelle

Nous avons observé que certaines institutions ou entreprises ne prennent pas en charge ce type de formation continue. Ce qui nous a amenées à proposer des tarifs spécifiques pour les professionnels qui investissent à titre personnel dans la supervision.

La dynamique du groupe :

Comme tout système vivant, un groupe de supervision a sa propre dynamique de vie et offre à chaque praticien un espace réflexif sur ce qu’il vit dans ses collectifs professionnels.

Nous avons ouvert à Marseille un groupe de supervision inter-métiers il y a deux ans, qui démarre sa troisième année d’existence. La diversité des métiers (enseignant, sophrologue, thérapeute, ostéopathe, pharmacien, coach, acteur RH…) multiplie la variété des points de vue, cette richesse est un point https://www.acheterviagrafr24.com/generique-viagra/ fort de ce groupe. Ce groupe fonctionne en mode « semi-ouvert », c’est-à-dire qu’il peut accueillir de nouveaux participants jusqu’à huit personnes. Toutes les modalités sont détaillées dans un document « Groupe de Supervision professionnelle inter-métiers 2016 »

Conclusion :

Dans cet état d’esprit d’intelligence collective, vers de nouvelles formes d’organisations et de relations, nous préparons et débriefons ces supervisions à deux.

Mieux se connaitre et mieux travailler ensemble, créer des passerelles entre les savoirs-faire des différents métiers, c’est l’avenir de chacun.

Il nous tient à cœur d’être actives dans le changement de paradigme qui a lieu actuellement –mettre plus de conscience dans nos actes et nos comportements, individuellement et collectivement – et cet espace de supervision est notre manière à nous d’y contribuer.

Michèle Avaro et Béatrice Melin

Article co-écrit en janvier 2016 à partir d’un article datant de Novembre 2015, et l’on voit ici après un travail en binome la puissance de la co-écriture

Document de présentation du groupe  de supervision inter-métiers de Marseille, dates, conditions : SUPERVISION PROFESSIONNELLE 201601

 

Pensées sur la supervision, et pas seulement celle des coachs

Avoir un espace de supervision, c’est quoi exactement ? pour un coach ? pour un manager ? pour un acteur RH ? et pour un dirigeant ça apporte quoi ?

La notion de la supervision n’est pas nouvelle, elle fait partie de l’éthique des thérapeutes depuis déjà longtemps. (le milieu de la psychanalyse rend obligatoire dès 1925 l’analyse de contrôle)

Chez les coachs cette idée est déjà un peu plus récente.
Elle est demandée (conseillée ou exigée, c’est selon..) dans les processus de certification des principales associations professionnelles.
De plus en plus de formations spécifiques au métier de superviseur apparaissent ici et là, en France et en Angleterre.

L’espace de supervision est souvent fourni aux personnes qui souhaitent devenir coachs et se forment dans une école de coaching, et en général, les formateurs en coaching sont aussi superviseurs (à faire tout ça, coachent-ils encore ?? c’est une autre question !)

Par contre, c’est encore plutôt rare comme pratique chez les responsables et acteurs RH et les managers, mais ça démarre.
Comme c’est fréquemment le cas, l’arrivée des innovations en matière de RH est plus rapide dans les grandes entreprises, là où d’ailleurs la supervision pour les acteurs RH se voit fréquemment. D’une part, elles ont la culture de la formation de leurs acteurs depuis de nombreuses années, et d’autre part, ces grandes entreprises ont bien plus de moyens que les toutes petites (qui n’ont souvent pas ou peu de vision RH d’ailleurs).
Etre supervisé est encore très novateur pour les cadres et acteurs des ressources humaines dans les entreprises que nous appelons PME/PMI c’est à dire jusqu’à 500 salariés.

A mes yeux -et nous sommes nombreux à le conseiller, mais pas si nombreux à le partager si l’on compte le nombre de coachs non supervisés-, cette supervision est indispensable pour toute personne qui, dans le cadre de l’exercice de son métier, est dans une relation d’accompagnement ou une relation d’aide.

(je pense aussi aux métiers liés à l’éducation, où il y a souvent un/une psychologue qui intervient sur site, malheureusement trop occasionnellement)
Le coach est dans une relation d’aide, le faciliteur en co-développement aussi (bien que plus orienté sur le processus de travail, il est quand même le guide du groupe, et reçoit toutes ces demandes d’aide formulées au groupe dont il est à la fois dedans et dehors)
Le manager est aujourd’hui à son tour de plus en plus dans une relation d’accompagnement non ?

La supervision doit faire partie aujourd’hui du quotidien de ces deux métiers.

Bien sur, c’est vrai, comme toute autre pratique, il peut y avoir des périodes sans : moins de contrats, moins de rentrées, besoin de faire une pause après plusieurs années de supervision, besoin de changer de superviseur, besoin de changer de forme de supervision.. Ma vision là dessus est peut-être moins sévère que chez

mes collègues, qui n’a pas eu à gérer ses priorités ?

Bon, mais grosso-modo, dans un CV de coach/faciliteur, c’est important qu’un client ou un prospect puis trouver une information claire sur la supervision que celui-ci reçoit : individuelle ou collective ou les deux ?
groupes de pairs ? https://www.acheterviagrafr24.com/viagra-pfizer/ supervision réciproque ? supervision thérapeutique ? supervision spécifique sur un outil en particulier ? régulière, à la demande ?

il existe de nombreuses formes de supervision, elles sont toutes intéressantes à expérimenter. Elles sont surtout intéressantes à questionner quand on est du côté du client.

Mais qu’est-ce que cet espace de supervision ?

tout d’abord, j’ai envie de partager avec vous cette définition de Reine Marie Halbout, Psychanaliste et Coach
« Le superviseur soutient le praticien dans sa pratique, lui permet par son écoute et son questionnement, d’exprimer ses ressentis, de repenser le cadre de sa pratique, de questionner les présupposés théoriques de son activité, et de s’engager dans un mouvement réflexif »  extrait de l’ouvrage « le grand livre de la supervision » sous la direction d’Emilie Devienne, l’un des deux ouvrages de référence sur le sujet

La Supervision est donc un espace de travail important pour le coach (il est souvent question de l’hygiène du coach, il est aussi souvent question de la métaphore du sportif, ne s’entraine-t’il plus à partir d’un certain niveau ? au contraire ? )
Cet espace de travail sécurisé et confidentiel lui permet de prendre du recul en présence d’une personne qui exerce le même métier, ou un métier différent et complémentaire (beaucoup de coachs sont supervisés par des thérapeutes, mais je ne sais si des thérapeutes se font superviser pas des coachs !), cette personne étant expérimentée et formée, et elle-même supervisée.

En s’appuyant sur cette expérience plus profonde, le superviseur va partager ce qu’il entend, ce qu’il observe et ce qu’il ressent en écoutant son client lui parler de sa pratique de coach ou de faciliteur, et va ainsi permettre à la personne supervisée d’éclairer des zones d’ombre qu’elle ne peut voir seule.

Un travail en profondeur en supervision nécessite une durée d’au moins un à deux ans, parfois plus. Chaque superviseur a son propre angle d’attaque (la relation, la blessure, la systémique, les outils…) et il est bon, au bout d’un certain temps, d’envisager de changer de superviseur.
De même que pour un coach débutant, il est souvent facile -car inclus dans le prix de la formation- d’avoir à disposition un de ses formateurs en coaching comme superviseur. Ce qui est parfait en tout début de pratique pour approfondir, au delà de la théorie dispensée en formation, les cas pratiques rencontrés sur le terrain.

De plus, cela permet « d’apprendre » à partager ses « cas », c’est à dire les situations vécues sur le terrain, avec une personne connue avec qui la relation de confiance est déjà construite.
Il n’est pas si aisé de se livrer, de livrer ses doutes et ses failles…
Aux coachs qui sont supervisés par leur formateur initial, je conseille de changer sans attendre que les années passent, afin d’élargir ses horizons, de découvrir d’autres approches.
Je conseille également de demander à leur superviseur comment il se fait à son tour superviser, par qui et à quelle fréquence, avec quelle approche.

Et aux futurs clients des coachs et des faciliteurs en codéveloppement ou plus largement en intelligence collective, je conseille de demander clairement à leurs futurs intervenants plusieurs choses :
Comment ils ont été formés ? quelle a été la

dernière formation qu’il ont suivi ? et bien sur, comment ils se font superviser…

Note : certains groupes d’échanges de pairs, appelés aussi « inter-vision » ont une ancienneté suffisante et sont composés de coachs très expérimentés, et cela peut aussi faire office d’espace de supervision.
Ce qui est essentiel, c’est que le praticien puisse disposer d’un espace professionnel pour porter un regard distancié sur sa propre pratique, ce type d’espace de travail s’avère bien souvent assez rapidement, à quelques exceptions près, insuffisant.

sources
Reine Marie Halbout « savoir être coach, un art, une posture » 2009
ouvrages collectifs :
« le grand livre de la supervision » mentionné plus haut, sous la direction d’Emilie Devienne

« la supervision des coachs, enjeux, pratiques et méthodes » de Danièle Darmouni et René David Hadadj

Yoga pour les enfants, mieux que les sirops calmants

J’ai assisté ce matin -Dimanche à deux cours différents de yoga pour les enfants.

Le plus jeune https://www.acheterviagrafr24.com/viagra-pharmacie/ a 5 ans, et le plus âgé

14. Certains font des concours et ont obtenu des prix, les Hassanas qu’ils pratiquent sont déjà bien compliquées. Je suis impressionnée de voir comment ils restent assis, les yeux fermés, en silence un long moment -plusieurs minutes- dans la posture du lotus, comment ils se mettent dans des postures de détente et de relaxation facilement.

L’un des cours se déroule au Volontariat de 7h à 8h -pas mal tôt pour des enfants un dimanche matin non ?-, l’autre, de 9h à 10h dans un centre d’activités pour les enfants : yoga, musique, dessin, danse

J’ai été impressionnée…

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Le coaching pour moi ? un autre regard – témoignage

Je partage ici le témoignage de JB.

Nous avons pu faire un travail en profondeur sur 10 séances et 7 mois, en effet nous nous connaissions déjà grâce à un précédent coaching*.

Voici ce qu’il en dit : « Un autre regard. De nouveau, je suis revenu vers Béatrice Melin pour un projet professionnel.

Je l’avais déjà contactée en 2011 à une époque périlleuse de ma carrière où ses précieux conseils** m’ont permis de sortir d’une impasse professionnelle. Deux ans plus tard, je retrouve donc Alidade pour m’accompagner dans le cadre d’une promotion professionnelle (perspectives beaucoup plus réjouissantes).

Mes nouvelles missions consistent  à superviser les  relations publiques, l’accueil et la billetterie d’un  théâtre parisien ce qui représente au quotidien  une dizaine  de personnes à manager.

L’enjeu pour moi  était de trouver ma place de manager au sein d’une équipe qui a connu de nombreux remaniements.

Il me fallait donc réfléchir au rôle que je devais occuper par rapport à mes collaborateurs et à ma direction afin de garantir le bon développement de la structure.

Peu à peu, les séances que nous avons mis en place avec Béatrice m’ont permis d’y voir plus clair, d’affiner mon regard sur les personnes qui m’entourent et sur moi-même.

Pratiquer la délégation, prendre du recul, ne pas confondre vitesse et précipitation, favoriser et accompagner les initiatives de mes collaborateurs, valoriser le travail d’équipe, se faire confiance… Peu à peu ces séances https://www.acheterviagrafr24.com/achat-viagra-en-ligne-en-france/ m’ont permis de comprendre qu’au-delà d’une méthodologie figée, le management représente aussi et surtout une manière d’être : un regard que l’on porte..

http://www.viagragenericoes24.com/efecto-de-viagraporte sur le monde et sur l’autre.

Tout ceci peut paraître un peu abstrait ou utopique mais à l’heure où je vous écris notre taux de fréquentation augmente (+18% depuis fin 2013) et les partenariats se multiplient.

Pour le coup c’est très concret ! 😉  »

* c’est toujours un plaisir de retrouver des clients quelques années après un coaching, de voir ce qui a continué à bouger, comment ils ont pu continuer à évoluer.

** J. je me permets un petit commentaire sur l’expression « précieux conseils » : c’est souvent l’impression que le client a, il a l’impression qu’il reçoit des « conseils » alors qu’en fait, durant nos conversations, nous ne faisons que partager dans un style ouvert où il ne s’agit pas de conseils, mais bien d’invitations à regarder les situations et les choses différemment. Tout n’est qu’hypothèse ou proposition, toutes les actions entreprises sont décidées par le client. Parfois les propositions du coach sont pertinentes, parfois elles tombent à côté. C’est le climat de confiance crée dans la relation qui permet que le client puisse dire : non je ne prends pas, cette hypothèse n’a pas de sens pour moi.

Je pense que les conseils, tu les as pris dans les nombreux ouvrages que tu as lus pendant le coaching !

 

un cycle se termine, énergie de bouclage…

Energie de bouclage…

Les périodes de « fin » sont toujours un moment particulier.

La « fin » de l’année (scolaire, universitaire, ou autre) est aussi un moment particulier :
regarder le chemin parcouru, les difficultés surmontées, les projets réussis ou reportés.
Ce n’est pas toujours facile de regarder dans le rétroviseur…

Prendre le temps -à la fin de l’année, ou bien à la fin d’un cycle, d’un projet, d’une relation- de se poser pour mesurer les avancées, c’est aussi prendre le risque de poser un regard sans complaisance sur ce qui n’a pas marché, les rèves qui se sont envolés, les relations qui se sont tendues.
Ce moment de bouclage est particulièrement important dans le processus de développement professionnel et/ou personnel.
Plus facile peut-être à mettre en place dans la vie professionnelle (les REX -retours sur expérience- ou bilans sont fréquents dans la gestion des projets professionnels, mais pas systématiques. Je vois beaucoup d’entreprises où vite vite il FAUT passer au dossier suivant), c’est moins une habitude à titre individuel.

Négliger de prendre le temps de faire ce bilan présente des risques : refuser de voir sa propre réalité, entretenir des illusions sur les responsabilités « externes », entretenir une forme de déni et de malhonnèteté intellectuelle et surtout, il y a de grandes chances que le cycle suivant se présente de façon similaire, et que vous fassiez encore plus de la même chose.
Ce qui aboutirait (peut-être ?) à encore plus du même résultat, mais pas forcément !

Mais en tous cas c’est prendre ce risque que le scénario se reproduise.

Voici comment procéder :

(que vous souhaitiez le faire seul à titre individuel, que vous soyez manager ou chef de projet, le processus est identique) :

Commencez par dédier un temps spécial pour ça (idéalement dans un autre lieu, dans un cadre agréable, avec une jolie lumière, un décor harmonieux, un paysage que vous aimez, bref faites-vous plaisir)
Ce temps là est variable : à titre individuel, une à deux heures suffisent, et pour une équipe -en fonction du nombre ou de l’intensité des changements vécus- une demi-journée ou une journée sont nécessaires. C’est aussi fonction du temps sur lequel vous voulez revenir : si vous faites un bilan de l’année, il vous faudra plus de temps que pour faire le bilan du mois..
Structurez ce temps de réflexion (j’aime le mot anglais : « reflect » qui fait penser à un reflet) en quatre parties bien distinctes :
TEMPS 1 : Identifier et lister le réalisé de l’année ou de la période, le positif, ce qui a bien avancé. Les succès, les avancées, les efforts produits, les outils mis en place, les actions…
ça peut prendre la forme d’une liste, d’un schéma, d’un dessin…se remémorer ces instants, les revivre intérieurement ou en images
bref tout ce qui a bien fonctionné et que nous voulons conserver, voir même amplifier
et honorer ce chemin, célébrer les efforts, se/vous féliciter

TEMPS 2 : Mesurer ce qui n’est pas tout à fait satisfaisant, quels étaient les objectifs qui n’ont pas été atteints, les chiffres prévus qui ne sont pas au rendez-vous.
C’est toujours plus facile de mesurer les écarts entre l’attendu et le réalisé quand les efforts ou les actions mises en oeuvres sont reconnues et que les personnes sont considérées pour ce qu’elles ont fait ou voulu faire, et pas seulement pour ce qu’elles devaient atteindre. Et ça marche pour vous à titre individuel, comme pour votre équipe.
Regarder les écueils, les freins, ce qui n’a pas fonctionné, les taches repoussées, les difficultés

Et puis aussi, accepter l’imperfection, accepter d’être là, à ce moment là, à cet endroit là, même si c’est en dessous ou moins loin cialis generique qu’espéré
bref tout ce que nous voudrions réduire, ou arrêter de faire, les comportements que nous voulons améliorer

TEMPS 3 : et demain ? et l’année suivante ? et le projet suivant ?
qu’allons nous faire de différent ensemble ?
comment aller plus loin ? plus haut ? ou encore quels objectifs allons-nous nous fixer ?
comment faire de notre mieux ?
et si il y avait besoin d’une petite pause, simplement s’accorder un peu de temps supplémentaire pour arriver à destination
bref acheter du cialis en belgique ce que nous voulons inventer ensemble, ce que nous allons créer, imaginer

TEMPS 4 : réjouissons nous d’être ensemble, d’être dans ce groupe là, dans cette entreprise là, dans ce projet là, d’être là simplement.

Passons un moment à « papoter », prendre du bon temps ensemble.
si ce processus est réalisé seul, se faire plaisir, s’offrir un moment de détente, s’offrir un petit cadeau pour boucler.
Ce travail répond à la nécessité de traverser des cycles, un peu comme les êtres vivants traversent les saisons :

il y a un (prin)temps pour préparer la terre et choisir ce que l’on va y planter.
il y a un temps pour planter et guetter les petites pousses, les protéger, les arroser et en prendre soin et les voir grandir
il y a un temps pour la maturité, la moisson quand les plantes sont prêtes à être récoltées
et puis, vient l’hiver, un temps pour la réflexion, l’introspection, un temps plus intériorisé, plus silencieux

Accepter de regarder rétrospectivement la façon dont nous avons planté, la méthode utilisée, tout autant que la variété de graine choisie, le terrain préparé permet -peut-être ?- d’envisager une meilleure récolte l’année, ou les années suivantes.

Et accepter aussi que certaines choses ne dépendent pas de nous, quand nous avons fait de notre mieux, il se passe ce qui devait se passer.

Sources d’inspiration :

L’art de commencer est magnifique, mais l’art de finir l’est viagra sans ordonnance encore plus.
Henry Wadsworth Longfellow (poete américain du 19ème siècle, pour en savoir plus cliquez ici)

L’analyse transactionnelle pour la notion de scénario (« Que dites-vous après avoir dit Bonjour ? » de Eric BERNE, le leadership situationnel pour la notion de cycles dans le management

« Les 4 accords toltèques » de Miguel RUIZ et « le leadership du vivant » de Danièle DARMOUNI
un lien pour les acheter

As coaches, how do we keep fit ?

As Professional coaches, we accompany and support our champions.
our champions are CEOs, managers, HR in charge, business owners, unemployed, project managers, whatever…

Have you ever wondered how we, coaches, train ourselves to keep fit for coaching ?

here are some clues :

  • we interact a lot with peers (peers groups, ICF meetings and conventions/workshops)
  • we keep training (this is a must if you want to hold your credentialing over a 3 years time. not like university where your degree is valid all life long no matter what you remember of it !)
  • we have supervision time : with a more experienced professionnal (coaching prof or therapist) we dedicate time and money to share and gain awareness on what happens during our coaching sessions with our clients, this is a matter of security for both our clients and us.

we also have the chance to be able to involve in such projects as RECIPROCAL COACHING

What is reciprocal coaching ?
it’s a programm that costs very little, and it is dedicated to professional coaches who want to improve their practice.
It works very simple : A coaches B who coaches C who coaches D who coaches A

we can record our sessions,  and that has 2 advantages :

first : we can listen back to them, alone or with a mentor that will give us feedbacks
second : we can use those recording to apply for credentialing (it is part of the credentialing process : submit 2 recordings to be assessed)

as simple as that !

If your are looking for a coach or you intend to work sometime with one to help you climb a step further, ask him/her details on how he/she keeps fit for coaching !

If you are a coach, learn more about these two very affordable programs :

Click here for Reciprocoach website
et
ICF reciprocal coaching

program https://www.viagrasansordonnancefr.com/ou-acheter-du-viagra/ (reserved to ICF members), click here to know more

And if you look for supervision, please feel free to contact me by email : beatrice.melin@alidade-conseil.fr